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La face cachée du Soufisme (3)

A. A. Tabari

Traduit par Abu Abdallah

Tiré du site Qss.org sous le titre "the other side of sufism"

 

Les origines du Soufisme:

Comme la doctrine Soufie, le panthéisme est adopté par d’autres religions et philosophies faites par des hommes. Cela est confirmé par S. R. Sharda dans son livre, " Pensées Soufies ".

La littérature Soufie de la période post-Timor montre un changement crucial dans la pensée : elle est devenu panthéiste. Après la chute de l'orthodoxie musulmane au pouvoir en Inde pendant environ un siècle, suite à l'invasion du Timor, les Soufis se sont libérés du contrôle de l’orthodoxie musulmane et se sont mélangés avec les saints hindous, qui les ont influencés à un degré difficilement imaginable. Les soufis ont adopté le Monisme (doctrine qui affirme qu’une seule entité ou essence existe) et se sont dévoués à l’école Védantique Vaishnava (Chef de la philosophie hindoue, traitant de la doctrine oupanishadique de l’identité de Brahman et Atman, qui a atteint son apogée vers 800 JC à travers le philosophe Shankara). Les pratiques Bhakti (adoration dans le but d’atteindre Brahman) et de yoga (union avec l’être suprême) sont prêchés par l'école Vedantique Vaishnava. À ce moment-là, la popularité du panthéisme Vedantique avait atteint son zénith parmi les soufis. " (S. R. Sharda, " Sufi Thought " )

Il est clair que les Soufis n'ont pas développé leurs pensées indépendamment de toute influence. Le christianisme et les autres religions ont eu leur impact sur les doctrines soufies . " Au début du neuvième siècle, explique N. Fatemi, les Soufis ont développé une doctrine œcuménique basée sur l'idée du Zoroastrisme, du Bouddhisme, du judaïsme, du christianisme, du Néo-Platonisme et de l’Islam ". Le soufisme considère toutes les religions comme des reflets plus ou moins parfaits de la grande vérité centrale qu'ils recherchent à appréhender entièrement, et par conséquent les soufis les considèrent comme bonnes, proportionnellement à la vérité qu’elles contiennent. (Sharda, Ibid)

Ibn Arabi, le philosophe Soufi le plus infâme, a inclu la plupart de ses idées hérétiques dans son livre, " les Facettes de la Sagesse ", qu'il affirme avoir reçu du Prophète Muhammad (s.a.w). Il a écrit : " J'ai rencontré le Prophète lors d’une visite qu’il ma accordé dans la dernière partie de Muharram en l'année 627 A.H. dans la ville de Damas. Il avait dans sa main un livre, et il m’a dit : " C'est le livre des Facettes de la sagesse , prends-le et apporte le aux hommes, afin qu'ils puissent en bénéficier. " (R.W.J. Austin, note préliminaire sur le chapitre 3 d'Ibn Arabi, " les facettes de la sagesse ", p.71)

Il est suffisant de dire que le Prophète (s.a.w) est dans sa tombe depuis le moment où son corps honorable y a été étendu, un fait convenu par toute la nation musulmane. On n'a jamais signalé qu'il avait rendu une seule visite à un de ses Compagnons. Alors que dire de ceux qui sont venus six siècles après ! Abu Hurairah a rapporté du Prophète (s.a.w) : " Je serai le plus éminent des enfants d'Adam le jour du jugement, le premier dont la tombe se fendra, le premier médiateur, et le premier dont l'intercession sera reçue (par Allah). " ( Mouslim)

Dans son livre " les Facettes de la sagesse ", Ibn Arabi présente certains aspects de ce qu'il nomme " la sagesse divine ", tel qu’il la conçoit à travers la vie de 27 prophètes mentionnés dans le Qur'an. Le contenu de ce livre est décrit par son traducteur, R.W. Austin. Il dit dans sa note préliminaire au chapitre III: " Ce chapitre est le plus difficile et controversé de tous les chapitres du livre, en raison de l’explication peu commune et extraordinaire du Qur'an. Certainement, du point de vue de la théologie exotérique, l'approche d'Ibn Arabi au Qur'an en ce chapitre est au mieux insouciante, et au pire scandaleusement hérétique. " (cf. renvoi de bas de page 32.)

Ce chapitre traite de la Sourate Noé (as), un des cinq prophètes qui ont été dotés de constance et patience. Il a fait des efforts sincères pendant 950 années afin de persuader son peuple d'abandonner l’adoration des idoles et d'adorer Allah en exclusivité, mais en vain. En conclusion, le messager d'Allah, Noé, paix soit sur lui, a invoqué Allah et lui a demandé de punir son peuple entêté et endurcis (dans le polythéisme). Allah a répondu en noyant le peuple de Noé (as) par l'inondation en ce bas monde, et en les condamnant au Feu de l’enfer dans le prochain, une punition à la hauteur de leur crime. Mais Ibn ‘Arabi interprète quelques versets de la Sourate Noé (as) de la façon la plus indigne, puisqu'il suggère des significations diamétralement opposées au sens apparent. Il interprète les " injustes ", " infidèles ", et " pêcheurs " de la Sourate Noé en tant que " saints et gnostiques "( Ibn ‘Arabi, Ibid) se noyant dans l'eau de la science d’Allah et brûlant non pas dans les tourments de l'enfer, mais plutôt dans les flammes de la science d’Allah. Ibn Arabi a considéré les idoles adorées par le peuple de Noé (as) comme de véritables divinités.

Les personnes du peuple de Noé (as)) ont dit N’abandonner pas vos dieux, ni Wadd, Suwa, Yaghooth, Ya'ooq ni Nasr ". [ 71 : 23 ]

A ce sujet, Ibn Arabi a commenté: " si le peuple de Noé (as) les avait abandonnées, il serait devenu ignorant de la réalité, dans la mesure où dans chaque objet de culte il y a un reflet de la réalité, qu’elle soit reconnue ou non" (Ibid). La réalité auquel se réfère Ibn Arabi n’est rien d’autre que la divinité du panthéisme. Pourtant ses disciples, les soufis se défendent, argumentant que leurs doctrines sont basées sur les enseignements de l'Islam. Cependant, les preuves sont là, leur doctrine est plus proche de la doctrine chrétienne de l'incarnation, défendu par Mansoor el-Hallaj, un des personnalité infâmes du Soufisme, qui a été crucifié pour s’être proclamer identique à Dieu. " Je suis Celui que j'aime " s’est-il exclamé. " Ce que j'aime est moi. Nous sommes deux âmes partageant le même corps . Si vous me voyez, vous Le voyez et si vous Le voyez, vous me voyez. " (Ash-Shaikh Abu Bakr al-Djaza'iri, Illat-Tasawwuf Ya Ibadallah, pp.10)

 

Les principes fondamentaux du Soufisme.

Le Soufisme est un schisme développé lors du quatrième siècle post-Hégire, exploité par les sectes déviantes, les sectes Batinis et par le reste des ennemis de l'Islam, tels que les juifs, les Mages et les Croisés, afin d’altérer la Aqida islamique (dogme) et l'unité musulmane. " Le Soufisme " d’après le renommé Shaikh Abu Bakr al-Djaza'iri, " est une déception honteuse qui commence par le dhikr (récitation des noms d'Allah) et aboutit à l'incrédulité. Sa manifestation extérieure semble traduire la piété, mais sa réalité profonde est une désobéissance aux commandements d’Allah. "(Ibid)

Afin d'explorer en détail le Soufisme, ses principes fondamentaux doivent d'abord être explicités, afin d'avertir la communauté musulmane du piège de cette innovation, sachant que le nombre de prêcheurs du soufisme augmente. La Franc-maçonnerie est un sponsor probable du Soufisme aujourd'hui, afin d’éloigner la jeunesse musulmane de l'Islam pur, basé sur le livre d'Allah et la Sunnah de son messager Muhammad (s.a.w). Les ennemis de l'Islam craignent les conséquences d'une telle renaissance, parce qu'elle affecte tout le monde musulman et diminue leur influence.

Ce qui suit sont les principes fondamentaux du Soufisme jugés par le Qur'an et la Sunnah, que nous allons étudier point par point :

La structure des Ordres Soufis – Le Shaikh certifié – Al-'Ahd (le serment d'allégeance) – Le rituel du Wird soufi – Al-Khalwah (Séclusion) – Al-Kashf (dévoilement) – Al-Fanaa (l'annihilation) – La science manifeste et secrète – Al-Aqtaab (les pôles) – Al-Awliyaa (les saints).

 

 

 

 

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